Maléfices

Résumé :

Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l’Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir. C’est d’abord un employé de l’environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel…

Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leurs époux. Pas de traces d’effraction dans les maisons…Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s’accumulent et la psychose s’intensifie, surtout lorsque les femmes enlevées sont retrouvées dans la forêt, dans des cocons en fil d’araignées, vidées de leurs organes internes.

Qui peut faire ça ? un être pas comme les autres ? Peu a peu, on commence à murmurer le pire…et s’il n’était pas humain ?

Un ex-profiler du FBI et une détective vont enquêter et faire face à l’impensable. Une nouvelle génération de tueurs est née.

Mon opinion :

Il s’agit là du troisième volet de la trilogie du mal de Maxime Chattam.

L’intrigue de cet excellent thriller est aussi savamment tissée que les toiles des araignées que nous découvrons dans le livre.

C’est le livre le plus fouillé des 3, on sent que l’auteur a pris de l’assurance. La maturité de son écriture s’est renforcée. Il maîtrise parfaitement son texte, rien n’est laissé au hasard.

Il sait distiller le suspens, nous donner envie de poursuivre le livre, de savoir la fin. Les rebondissements sont permanents.

Le héros est intéressant : Il devient victime, frôle la mort, alors qu’en tant que profiler il doit en même temps s’insinuer dans l’esprit du tueur, devenir lui pour pouvoir anticiper les crimes.

Les explications sur le psychisme des serial killers sont une fois de plus passionnantes. On apprend des tas de choses, l’auteur ayant étudié la criminologie et étant fasciné par ce qui fait que quelqu’un peut basculer …dans le côté obscur et devenir un tueur. Il nous fait découvrir la façon de procéder des profilers, finalement peu connus en France, et nous explique leur cheminement intellectuel qui doit les conduire à ressentir l’esprit du tueur jusqu’à être presque lui, presqu’une bête sauvage.

Un livre vraiment excellent, peut être même maintenant mon favori dans le genre.