Le symbole perdu

4^ème de couverture :

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.

Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous sols de la bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques,  à la recherche du secret le mieux gardé de la franc maçonnerie.

Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Mon opinion :

En ce qui concerne la forme, je reste sur l’opinion que j’avais eu en lisant le da vinci code : L’écriture n’est pas terrible…Même si on sait que l’action du livre se déroule sur quelques heures, L’auteur ne sait pas gérer la superposition des actions : on dirait que tout se passe à la suite , alors que certaines actions sont simultanées. C’est particulièrement perceptible dans ce roman, où la vie de certains héros est en danger. Héros ? Au fait c’est qui le héros ? Langdon ? Ah bon…on ne dirait pas. Il a l’air d’évoluer  à côté de l’histoire et non au centre.

Les retours dans le passé tombent comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu de l’action. Des éléments nous sont répétés plusieurs fois au cas où nous n’aurions pas compris.  Certains éléments répétés m’ont paru contradictoires et certains personnages….granguignolesques. Je pense en particulier à la responsable de la CIA, dont la pitoyable description physique aurait pu s’enrichir d’une perruque orange sans que ça nous étonne, au point où on en était. Que dire aussi du super vilain ? Après le malade mental masochiste albinos du da vinci code, voici que nous avons un être à la limite de l’humanité. Au fait il a quel age ce type ? parce qu’alors, vu tout ce qu’il a étudié et fait dans sa vie, ça a du prendre un paquet d’année…

Concernant le fonds, il y a les mêmes éléments que le da vinci code, et ça donne une grosse sensation de déjà vu. J’aurais du compter combien de fois il est écrit dans le livre :  « et soudain,  il comprit ». Et bien oui, et nous aussi on a compris d’avance tellement c’est sans surprise et cousu de fil blanc. La sensation de déjà vu est amplifié par le fait que Langdon agit à nouveau en couple , avec une femme plutôt fonceuse comme dans le da vinci code, une course poursuite, un méchant qui n’en est pas un, un méchant très très méchant, un gentil presque méchant……jusqu’à l’overdose…

Le plus gros problème se situe a mon sens au niveau de la remarque faite au tout début du livre et qui assure que les organisations, les institutions, les rituels, les éléments scientifiques, les monuments et les œuvres d’art décrits sont authentiques. Ca figurait déjà dans le da vinci code et on a vu les discussions que ça a causé….donc rebelotte, par ici le business…et le cortège de livres qui décodent et  complètent le livre… Des informations probablement vraies sont mêlées à des informations probablement fausses , ce qui fait que ce livre,  qui se veut documentaire, devient un instrument de manipulation. Et ce coté là ne me plait pas du tout.

Il est bien évident que les ingrédients utilisés pour l’intrigue sont séduisants : outre la franc maçonnerie, sont déclinées un certain nombre de sous thème : l’hermétisme, la magie noire, la cryptographie, et la noétique qui tient le haut du pavé.  L’ensemble, raconté sur un ton assez professoral, contribue à nous faire avaler les informations, pour finalement arriver à une soi disant révélation du grand secret, lequel, par bonheur, n’est pas un secret pour certains.

Un livre que je qualifierai de sympathique, à lire de préférence allongé sur son transat pendant les vacances, car la bonne humeur des vacances permet d’arrondir les angles….Sinon, passez votre chemin…