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Vie de livres

Cabale

cabale

 

 

4ème de couverture :

Indices monstrueux d’une vie secrète, douze personnes massacrées, mutilées ! Images d’une folie à l’œuvre. La sienne ? Terrifié, Boone contemple la liasse de photos que Decker, son psychiatre, lui a lancée ; Oui, tout laisse à penser qu’il est bien ce tueur sanguinaire qui terrorise la région. Accablé de tourments, car il ne se souvient d’aucune de ses actions meurtrières, Boone tente de mettre fin à ses jours, mais échoue.

C’est à l’hopital où il est soigné qu’il entend parlé de Midian, ville fantôme, refuge des Enfants de la Nuit, nécropole souterraine cachée du monde qui rassemble les exclus de la société humaine. Un havre d’exil dont Lori, Eurydice passionnée, va devoir affronter les ténèbres. Et l’enfer ne fait que commencer…

  

Mon opinion :

Je suis une inconditionnelle de Clive Barker, autant le dire tout de suite. Son univers onirico-fantastique est celui qui me régale le plus, qui se rapproche le plus de ma conception du fantastique.

Cabale est un livre relativement court pour Barker , qui n’hésite pas à nous emmener tout le long de romans fleuves (cf ma critique du royaume des devins ou de sacrements), ou nous souffler des textes courts mais quels textes…(livres de sang, hell raiser…)

J’ai lu parfois que Cabale était un roman baclé, je ne trouve pas. Il y a tout l’univers de Clive Barker dedans : ce monde parallèle au notre, à peine caché, qui évolue près de nous sans que nous le sachions. Ces êtres différents dont on ne connaît rien, que l’on méjuge et que l’on veut exterminer sans les comprendre. Ces êtres au moi différent de leur apparence, pleins de la souffrance de leurs actes. Et les métamorphoses, comme nul autre que lui ne sait les imaginer et les décrire, utilisant des mots (le traducteur a du s’amuser….) que jamais on n’utiliserait pour décrire ça., le tout bercé par de magnifiques allégories, qui arrivent à donné un coté poétique à son univers violent, sans pitié,  empli de folie destructrice,de sexualité sauvage, et de métamorphoses monstrueuses.

Cabale est en plus une œuvre pleine d’amour et de romantisme,  à travers les personnages de Lori et de Boone.

Les deux personnages clés masculins sont remarquables : Boone et sa maladie mentale qui le ronge sans répit, et Decker, le psychiatre. Deux personnalités à géométrie variable, toutes deux traquées par leur moi véritable qui dont l’évolution est distillée au fil du roman.

Un livre splendide, qui peut tout à fait servir à découvrir l’auteur.

 

A noter que Cabale a été adapté à l’écran par Clive Barker lui-même en 1991 avec Craig Scheffer dans le rôle de Boone. Le film est remarquable par les nombreux et variés maquillages  des Noctures, vu qu’il date tout de même du début des années 90

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