Fog

Résumé de l'éditeur :

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s'échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d'emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d'Angleterre...

Mon opinion :

Quand on lit ce livre, on espère que l’on est bien dans le domaine du fantastique et non…de l’anticipation. Ce qui est décrit pourrait sans doute se produire.
L’hypothèse d’une guerre biologique, la manipulation de l’information, la folie des scientifiques toujours plus puissants, la folie de l’armée toujours plus inconsciente, tout est dans ce livre.
Le héros, John Holman, connaît une évolution psychologique intéressante, comme tous les héros de James Herbert : Il perd petit à petit son « humanité », lorsqu’il comprend qu’il ne peut rien pour ses semblables et commence alors à tuer pour survivre car immunisé, il est le seul à pouvoir sauver ceux qui ne sont pas encore contaminés.
Un James Herbert toujours aussi percutant. Un livre impressionnant.

A noter que le livre n’a que peu de chose à voir avec le film de John Carpenter « The Fog » (1980) : Seul le thème du brouillard est commun.. Dans ce film, des hordes de morts-vivants venus de bateaux coulés envahissent une ville cotière, à la faveur du brouillard. Bien loin du livre….