Cellulaire

4^ème de couverture :

Si votre portable sonne, surtout ne répondez plus. L’enfer est au bout de la ligne.

Mon opinion :

C’est délibérément que je cite « le résumé » de la 4^ème de couverture. Je n’ai pas pris la peine d’en dire plus tellement ce livre ne m’a pas plu.

L’idée de base, dénonçant les nouvelles technologies et leur dérive, est intéressante. Malheureusement, l’histoire sombre dans une sorte d’imitation fade du Fléau. Imitation est un bien grand mot, tant le Fléau est fabuleux par rapport à cette histoire grand guignolesque rempli d’improbables zombis, caricaturaux comme il se doit. Et rien n’y fait. Les portraits psychologiques sont pauvres. La trame du livre (le père qui cherche son fils) est abandonnée, puis reprise, comme si on s’était rendu compte qu’on l’avait perdue de vue.

Bref, je n’arrivais même pas à croire que c’était King qui avait écrit ce livre.

Il est rare que je démonte un livre, parce que j’estime qu’un livre est la somme d’un travail immense que j’admire beaucoup. Fan de King, de son esprit incroyable qui est capable de nous emmener là où il veut, je place la barre très haut lorsque je lis un de ses livres. Peut être que si ce livre avait été écrit par quelqu’un d’autre que lui, j’aurais été plus modérée. Mais il peut tant, lui qui semble avoir tout connu, tout vécu tant il est juste dans ses écrits. Mais là, non….impossible de rentrer dans ce récit.

Je pense qu’il est à lire, pour connaître l’intégralité de l’œuvre de l’auteur, mais il ne doit pas être, selon moi, celui par lequel on découvre l’auteur. Ca ne serait pas représentatif de son talent. Heureusement, ma lecture suivante a été Ca, et là…alors là…..mais cela fait l’objet d’une autre critique….