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Vie de livres

Le testament maudit

testament maudit

 

 

Résumé de l'éditeur :

Le Dr Alicia Clayton, un pédiatre qui traite les enfants atteints du sida, vient d'hériter de la maison paternelle. Pour une raison qui lui échappe, son demi-frère, l'ignoble Thomas, veut à tout prix mettre la main sur la demeure familiale. Mais hantée par de douloureux souvenirs, Alicia a l'intention de la détruire. C'est alors que la personne quelle avait engagée pour la seconder décède mystérieusement. Elle va avoir besoin d'un spécialiste. Elle va avoir besoin de Repairman Jack. Repairman Jack n'a pas de nom de famille, pas de numéro de Sécurité sociale, se fait régler uniquement en espèces, et n'hésite jamais à faire usage de la violence ou à mettre en péril sa propre existence par amour du travail bien fait. Lorsqu'il est appelé il la rescousse par Alicia, il découvre rapidement que cette maison, objet de toutes les convoitises, détient la clé d'un secret qui peut changer la face du monde. Thomas pourrait bien n'être que l'instrument de puissances occultes déterminées à s'approprier cette clé, quoi qu'il en coûte..

Mon opinion :

Autant le dire tout de suite, il n’y a pas un gramme de fantastique dans ce livre ! Il est éditer chez fleuve noir en tant que thriller fantastique probablement pour des raisons commerciales, car F.P. Wilson est connu dans cette catégorie…

Mais ce n’est pas grave ! 

En principe, je n’aime pas trop les héros qui reviennent d’un livre à l’autre (Jack Repairman  est apparu pour la première fois dans « La Tombe »). Mais finalement, le bonhomme, très tonique, est un héros sympathique. On ne s’ennuie pas un instant en lisant ce livre, au point qu’il m’a rappelé Michael Gallatin, le formidable héros de « L’heure du loup » de Robert Mac Cammon, le coté fantastique (puisque Gallatin est un loup-garou) en moins.

L’histoire est bien, c’est bien rédigé, en détail mais pas trop, juste ce qu’il faut, dans un style fluide. Bref, c’est un roman d’aventures bien mené.

Une mention spéciale pour ce livre qui met en avant la malheur des enfants atteints du sida parce que leur mère, droguée, était elle-même atteinte, un malheur dont on parle peut mais qui existe. Ce livre a en outre le mérite de parler du sida, sujet difficile s’il en est, puisque Jack hésite à prendre dans ses bras un enfant atteint, mais n’hésite plus à le bercer quand on lui explique que justement, le sida ne s’attrape pas comme ça. Ce livre dénonce également les traumatismes psychologiques terribles des enfants victimes de pédophiles. Ces sujets difficiles étant intégrés dans le roman avec maîtrise. 

Sont décrits aussi les « exploits » des hackers, au sens premier du terme, c’est à dire non pas les pirates informatiques, mais les gens qui « font la conquête » d’immeubles en passant par les conduits de ventilation, etc., Jack utilisant d’ailleurs une variation de la « méthode Garfinkel » , un authentique hacker qui a conseillé l’auteur.

Un très bon livre.

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