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Vie de livres

La voix

voix

 

 

Résumé :

Dans un hotel  de luxe, le Père Noël qui devait animer un gouter de Noël est retrouvé mort, le pantalon sur les chevilles. Le commissaire Erlendur, plus que jamais tourmenté par son drame personnel, mène l’enquête. Explorant l’enfance de la victime, marquée par un père castrateur qui voulait le façonner selon son bon vouloir et faire de lui un enfant vedette, l’histoire dénonce l’autoritarisme des parents qui exigent que leur enfant soit ce qu’ils n’ont pas pu être eux-mêmes et leur déception en cas d’échec. Quand l’exigence devient maltraitance, Arnaldur Indridason est là pour nous rappeler la noirceur de l’âme humaine.

 

Critique :

Avec le troisième livre d’Arnaldur Indridason traduit en français, les mots qui me viennent encore à l’esprit pour caractériser cet auteur sont « humanité » et « compassion ».

Au détour d’une enquête dans le huis clos que constitue un hôtel de luxe, il rappelle à notre esprit la douleur cachée de l’enfance maltraitée, des enfants vedettes manipulés par les adultes et notamment leurs parents. Attention, pas de pathos ou de mièvrerie pleine de pitié dans ce livre, simplement des faits racontés sans concession pour nous amener à réfléchir.

Plus que jamais torturé par son passé douloureux (la perte de son frère dont il se pense coupable), la lumière est enfin faite sur les raisons de l’attitude étrange d’Erlendur vis-à-vis de ses propres enfants.

Une fois de plus, l’auteur souligne son propos en racontant une autre affaire qui se déroule en parallèle, également liée à l’enfance et la maltraitance, mais il nous rappelle aussi, grâce à cela, de nous méfier de nos jugements hâtifs car parfois ce que nous croyons n’est pas la vérité.

Une passionnante enquête sur un fond de voyage dans l’âme humaine.

 

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